31 May
31May

Le couple, la solution pour ne pas être seul … Quand la dépendance affective entre dans la relation.


Qui est concerné par cette souffrance ? Quelle en est l’origine ? Comment la repérer ? Comment agir dessus ?

Cette tendance à vouloir fusionner avec l’autre, à l’hyper solliciter et à être en demande permanente de son avis, concerne préférentiellement deux types de personnalités mais si elle est relativement connue, c’est parce qu’elle peut également venir d’une blessure cristallisée de l’enfance et en conséquence, concerner davantage de types de personnalité. La dépendance affective n’est donc pas si rare et elle est renforcée par le fait que la souffrance ressentie est si intense, chez celui qui la ressent et celui qui la subit, qu’elle peut amener à consulter, ou tout du moins à se poser des questions sur la relation.

La dépendance à l’autre montre une identification à des émotions négatives, liées à un manque d’estime de soi. Elle ranime deux peurs fondamentales : la peur de ne pas être aimé et la peur d’être séparé. Plus l’identification à la relation à l’autre va être forte, plus la personne se focalise sur la recherche de la meilleure relation possible. La personne a ce fantasme de pouvoir trouver chez l’autre ce qui lui manque, d’accéder à la complétude et à une forme de transcendance. Elle va rechercher la proximité jusqu’à négliger les autres relations.

En fonction de son type de personnalité, cette promiscuité émotionnelle n’est pas également accueillie. Si elle n’est pas d’emblée rejetée, la relation va s’enfoncer dans des incompréhensions menant à des reproches, de la manipulation, de la culpabilisation, de la souffrance de part et d’autre.
Pour celui qui est dépendant affectif, c’est toute son intégrité qu’il nie. Il transfère son soi dans la relation à l’autre. Il ne faut donc pas que cette relation cesse, sinon il est perdu, il n’est plus personne.
Pour celui qui subit la dépendance affective de son partenaire, c’est toute son intégrité qui est niée par l’autre. Il se sent étouffé et empêché d’exister par lui-même.





Comment la repérer et agir dessus ?

En s’observant. S’observer soi-même et prendre conscience de ses comportements prend un certain temps. Alors comment l’accélérer ?
Les ateliers d’Activ’Conscience offrent cette accélération dont a besoin un couple pour ne plus continuer à s’infliger toute cette souffrance. La dépendance affective n’est pas inéluctable. Elle nécessite de se connaître, de la reconnaître et d’être accompagné. En apprenant à se connaître, les limitations de cette dépendance seront percées à jour et le couple pourra démarrer le processus de guérison. C’est pourquoi, nous avons choisi, chez Activ’Conscience, d’offrir un tarif préférentiel pour toute participation à nos ateliers en couple.

Caroline Charpentier,  le 31 Mai 2020


Crédits photo : Milan Popovic sur unsplash.com

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